Le 1er septembre 1939, à 4 h 45, les chars allemands franchissent la frontière polonaise. La Seconde Guerre mondiale vient de commencer. Le rapport de force est inégal. Bien que les infanteries polonaise et allemande se valent en nombre, 39 divisions contre 40, les fantassins ne sont plus l'arme principale comme c'était le cas durant la Première Guerre mondiale. Les généraux allemands l'ont compris, notamment Guderian, qui prône l'arme blindée. Les Allemands engagent 14 divisions blindées ou assimilées.
En face, les Polonais n'ont pour se défendre que 11 brigades de cavalerie, presque toutes à cheval. Certes, ils disposent d'environ 900 chars, mais de petites tailles, à part les 95 blindés de type 7TPjw, qui peuvent soutenir la comparaison avec les chars allemands, mais leur nombre est bien trop insuffisant. Reste l'aviation : d'un côté plus de 2 000 avions en tout genre, de l'autre environ un millier dont la plupart de conception archaïque et sans grande puissance. Le prix de ces différences, les Polonais vont le payer comptant, et ce sera leur liberté.
L'Allemagne a le choix des axes de pénétration : Ouest, Nord par la Prusse-Orientale et Sud-ouest par la Tchécoslovaquie. Les Polonais ont plus de 2 500 kilomètres de frontières avec l'Allemagne nazie, comment couvrir une telle surface et un tel territoire efficacement ? Le général Rydz-Smigly, commandant en chef des armées polonaises, se montre hésitant : son dispositif manque de profondeur, il ne dispose d'aucune réserve pour contre-attaquer. L'armée allemande est divisée en 2 corps : le groupe d'armées A, au Sud, est dirigé par von Rundstedt et comprend la VIIe armée, la Xe et la XIVe du général List.
Le groupe d'armées B, au Nord, est commandé par von Bock, et peut compter sur la IIIe et IVe armée. La météo est de la partie : ciel bleu et dégagé, et la terre polonaise est ferme. Tous les ingrédients sont réunis pour l'assaut. L'attaque est fulgurante, foudroyante.
Le temps laisse une totale liberté aux bombardiers allemands dans le choix des cibles : dépôts, gares, ponts, casernes, terrains d'aviation....
L'aviation polonaise est quasi inexistante malgré quelques rares combats gagnés. En moins de 48 heures, elle est totalement détruite, et pour une grande partie au sol. Du point de vue terrestre, les divisions blindées allemandes fondent sur leurs objectifs. Les armées polonaises sont dépassées de toute part.
Les alliées de la Pologne, la France et la Grande-Bretagne respectent leurs engagements et déclarent la guerre à l'Allemagne le 3 septembre. Les généraux polonais pensent avec espoir que cette décision va "libérer" quelque peu l'étreinte allemande. Les Allemands vont devoir faire front du côté est. Mais Français et Anglais ne bougent pas, laissant la porte ouverte aux Allemands. Von Kluge, qui commande la IVe armée, a déjà atteint la Vistule. Le corridor de Dantzig est coupé. Le 4 septembre, la Xe armée a progressé de plus de 80 kilomètres. Le 6, Cracovie tombe, et le 8, Varsovie aperçoit au loin les premiers blindés et fantassins allemands. Plus de 200 kilomètres parcourus en moins de 7 jours. Impensable pour certains, Blitzkrieg pour d'autres.
En à peine 10 jours, les pinces de la tenaille ont enfermé les divisions et brigades polonaises. Le général Rydz-Smigly, a, le 10 septembre, ordonné la retraite des armées de Pologne. Trop tard, car la Luftwaffe a détruit les ponts et coupé les axes de retraite. Cependant, dans la région de Poznan, un regroupement s'effectue sous les ordres du général polonais Kutrzeba. Mais sans la maîtrise aérienne, ce coup de bélier ne sert à rien. La bravoure ne fait pas tout : la brigade Pormoska a bien chargé à cheval contre les panzers, les civils se sont joints aux soldats pour lutter contre l'envahisseur, mais en vain. L'encerclement a bel et bien lieu entre les groupes d'armées A et B. Il ne reste alors qu'à peine un tiers du territoire polonais libre, et les trois quarts des armées polonaises ont été balayées. Pour parachever le tout, le 17 septembre, l'Armée Rouge de Staline envahit la Pologne sous de faux prétextes. Vilna est prise, de même que Brest-Litovsk, et les armées allemandes et russes se rencontrent. La Pologne vient de perdre sa liberté en moins de 5 semaines.
Les plaies sont béantes : le gouvernement est parti se réfugier en Roumanie, Varsovie tombe le 28 septembre. Plus de 250 000 prisonniers que se partagent Allemands et Russes. Les Allemands prétendent avoir perdu environ 15 000 hommes. 3 torpilleurs et 2 sous-marins réussiront à gagner l'Angleterre, des milliers de Polonais, refusant la défaite, intégreront les futures armées de libération. Mais le peuple polonais paiera très chère sa contribution à la victoire finale.
En face, les Polonais n'ont pour se défendre que 11 brigades de cavalerie, presque toutes à cheval. Certes, ils disposent d'environ 900 chars, mais de petites tailles, à part les 95 blindés de type 7TPjw, qui peuvent soutenir la comparaison avec les chars allemands, mais leur nombre est bien trop insuffisant. Reste l'aviation : d'un côté plus de 2 000 avions en tout genre, de l'autre environ un millier dont la plupart de conception archaïque et sans grande puissance. Le prix de ces différences, les Polonais vont le payer comptant, et ce sera leur liberté.
L'Allemagne a le choix des axes de pénétration : Ouest, Nord par la Prusse-Orientale et Sud-ouest par la Tchécoslovaquie. Les Polonais ont plus de 2 500 kilomètres de frontières avec l'Allemagne nazie, comment couvrir une telle surface et un tel territoire efficacement ? Le général Rydz-Smigly, commandant en chef des armées polonaises, se montre hésitant : son dispositif manque de profondeur, il ne dispose d'aucune réserve pour contre-attaquer. L'armée allemande est divisée en 2 corps : le groupe d'armées A, au Sud, est dirigé par von Rundstedt et comprend la VIIe armée, la Xe et la XIVe du général List.
Le groupe d'armées B, au Nord, est commandé par von Bock, et peut compter sur la IIIe et IVe armée. La météo est de la partie : ciel bleu et dégagé, et la terre polonaise est ferme. Tous les ingrédients sont réunis pour l'assaut. L'attaque est fulgurante, foudroyante.
Le temps laisse une totale liberté aux bombardiers allemands dans le choix des cibles : dépôts, gares, ponts, casernes, terrains d'aviation....
L'aviation polonaise est quasi inexistante malgré quelques rares combats gagnés. En moins de 48 heures, elle est totalement détruite, et pour une grande partie au sol. Du point de vue terrestre, les divisions blindées allemandes fondent sur leurs objectifs. Les armées polonaises sont dépassées de toute part.
Les alliées de la Pologne, la France et la Grande-Bretagne respectent leurs engagements et déclarent la guerre à l'Allemagne le 3 septembre. Les généraux polonais pensent avec espoir que cette décision va "libérer" quelque peu l'étreinte allemande. Les Allemands vont devoir faire front du côté est. Mais Français et Anglais ne bougent pas, laissant la porte ouverte aux Allemands. Von Kluge, qui commande la IVe armée, a déjà atteint la Vistule. Le corridor de Dantzig est coupé. Le 4 septembre, la Xe armée a progressé de plus de 80 kilomètres. Le 6, Cracovie tombe, et le 8, Varsovie aperçoit au loin les premiers blindés et fantassins allemands. Plus de 200 kilomètres parcourus en moins de 7 jours. Impensable pour certains, Blitzkrieg pour d'autres.
En à peine 10 jours, les pinces de la tenaille ont enfermé les divisions et brigades polonaises. Le général Rydz-Smigly, a, le 10 septembre, ordonné la retraite des armées de Pologne. Trop tard, car la Luftwaffe a détruit les ponts et coupé les axes de retraite. Cependant, dans la région de Poznan, un regroupement s'effectue sous les ordres du général polonais Kutrzeba. Mais sans la maîtrise aérienne, ce coup de bélier ne sert à rien. La bravoure ne fait pas tout : la brigade Pormoska a bien chargé à cheval contre les panzers, les civils se sont joints aux soldats pour lutter contre l'envahisseur, mais en vain. L'encerclement a bel et bien lieu entre les groupes d'armées A et B. Il ne reste alors qu'à peine un tiers du territoire polonais libre, et les trois quarts des armées polonaises ont été balayées. Pour parachever le tout, le 17 septembre, l'Armée Rouge de Staline envahit la Pologne sous de faux prétextes. Vilna est prise, de même que Brest-Litovsk, et les armées allemandes et russes se rencontrent. La Pologne vient de perdre sa liberté en moins de 5 semaines.
Les plaies sont béantes : le gouvernement est parti se réfugier en Roumanie, Varsovie tombe le 28 septembre. Plus de 250 000 prisonniers que se partagent Allemands et Russes. Les Allemands prétendent avoir perdu environ 15 000 hommes. 3 torpilleurs et 2 sous-marins réussiront à gagner l'Angleterre, des milliers de Polonais, refusant la défaite, intégreront les futures armées de libération. Mais le peuple polonais paiera très chère sa contribution à la victoire finale.